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Poèmes pour la postérité et papiers de famille (4)

Le 10/06/2022 0

Après avoir réuni les informations familiales disponibles dans le recueil, la recherche généalogique, au sens strict, peut commencer :
où, qui et quand ?

Les lieux

« Etre né quelque part » chantait Maxime Leforestier : la généalogie nous rappelle que l’homme sédentarisé se définit moins par son nom que par les lieux où il a vécu. Commençons par Pavilly dans le département de la Seine Inférieure.

Premier problème : c’est où la Seine Inférieure ? Même les lieux peuvent changer de nom ! Heureusement, l’ordinateur et Internet, les deux premiers outils du généalogiste amateur d’aujourd’hui, vont nous permettre de résoudre ce problème très rapidement et, accessoirement, d’enrichir notre culture générale… C’est parti !

Les mots clés « Seine Inférieure » soumis au célèbre moteur de recherche nous conduisent immédiatement sur la page Wikipedia de la Seine-Maritime (changement de nom en 1955) et, par le même moyen, nous retrouvons tout aussi facilement l’emplacement des communes de Pavilly, Cressy et Sotteville-lès-Rouen, entre Dieppe et Rouen.

Les noms

Maintenant, nous savons où chercher dans l’état civil ! Au XIXe siècle, les naissances étaient déclarées dans les communes de résidence des parents. Les actes, manuscrits, furent rédigés selon des règles précises dans une écriture lisible. En guise de sommaire, il existe même des tables décennales !

Mais, comment faire ? Faudra-t-il se rendre à Pavilly pour consulter un vieux registre ?

Inutile ! Les services des Archives départementales conservent, partout en France, les copies des registres d’état civil (naissances, mariages et décès). Suite à des campagnes de numérisation de ces registres et, grâce à Internet, les registres de l’état civil sont disponibles en ligne gratuitement (pour l’instant). Donc, il sera inutile de se déplacer ! C’est une considérable économie de temps et d’argent. Cela permet aux généalogistes d’aujourd’hui d’avancer rapidement dans leurs recherches.

Jetons donc un coup d’œil au site web des Archives de la Seine-Maritime. Même si les actes postérieurs à 1902 sont indisponibles, nous pourrons tout de même retrouver l’acte de naissance d’Eugène Levasseur. En consultant la page 131/138 de l’année 1868 dans les registres de la commune de Pavilly (puisqu’Eugène nous dit y être né le 25 décembre), nous trouvons l’acte N° 230, daté du 28 décembre, à lecture duquel nous apprenons qu’Arsène, Eugène Levasseur naquit la nuit de Noël à huit heures du soir ! Son père, Aléon Levasseur, était âgé de 46 ans et était charretier de profession (comprendre « valet de ferme » s’occupant exclusivement des chevaux, sans doute dans une grande exploitation). Sa mère, Apolline Léocadie L’Huintre avait 38 ans (patronyme rarissime en France). Le couple s’était marié à Emanville le 13 janvier 1851. Le « praticien », le médecin, et le garde-champêtre contresignent l’acte en qualité de témoins.
A suivre...

Acte
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