Le 27/05/2022
Cependant, un détail ne m’a pas échappé. Ce recueil si bien structuré, illustré avec soin par Eugène Levasseur, n’a pas de conclusion. Difficile de concevoir que le poète ne voulut achever son recueil-héritage sans une exhortation finale, une maxime pleine de sagesse ou même quelques vers en guise d’épitaphe… Visiblement, des feuilles manquent alors que ces deux derniers feuillets avaient été ajoutés au cahier : on le voit clairement au niveau de la couture. L’auteur voulut donc poursuivre son œuvre. En outre, les petites taches d’encre visibles au verso du dernier poème, en bas, ne coïncident pas avec le tracé des lettres au recto et on peut lire la lettre « T » majuscule sur la première des minces bandes. Alors ? Que contenaient ces dernières pages si proprement coupées ? Repentir de l’auteur ? Censure familiale posthume ?